Le policier tué et brulé

Par Hamid Zidouhi

Bientôt les résultats de l’enquête concernant le crime odieu qui a coûté la vie à un agent de circulation à Casablanca seront révélés, apprend-on d’une source policière.

L’affaire du policier retrouvé mort et son corps calciné à Casablanca suscite encore des questionnements. Qui l’a tué et a mis le feu à son cadavre avant de le jeter dans un puits ? Pour quel mobile ? Où est son arme à feu ? Une source policière nous a confié qu’il ne resterait que quelques heures pour que l’affaire soit résolue définitivement. Elle n’a toutefois pas précisé le moment, ni le jour, même si la durée de la garde à vue, qui est normalement de 48 h et qui doit être prolongée de 24h après autorisation du procureur ou du Roi, se terminera au maximum le vendredi 10 mars si on prend en considération la première arrestation qui avait eu lieu le mardi 7 mars.
En attendant que le résultat de l’enquête policière qui a commencé le mercredi 1er mars, après la disparition du policier, soit rendu public, on apprend de sources concordantes que pas moins de six suspects auraient été arrêtés. Les premiers à avoir été arrêtés sont deux frères, originaires de la ville de Deroua qui relève de la province de Berrechid. Trafiquants de drogue, ils ont été épinglés à la suite d’une descente policière effectuée dans un appartement situé à Saïdia relevant de la province de Berkane. Ce qui a permis aux enquêteurs chargés de cette affaire qui a défrayé la chronique de saisir une grande quantité de haschich dissimulée dans une ferme d’un douar de la commune rurale Ouled Ziane qui dépend de la province de Berrechid. En effet, le propriétaire de cette ferme, un baron de la drogue, qui faisait l’objet de plusieurs notes de recherche à l’échelle nationale, a également été arrêté à Tanger. Parmi les trois autres suspects soupçonnés d’être impliqués dans cette affaire, on compte au moins une jeune femme. Quant au mobile de ce crime odieux, la même source policière privilégie la piste de la jalousie suivie de vengeance.
Rappelons que cette affaire a éclaté le mercredi 1er mars avec la disparition du policier du service de la circulation relevant du district d’Er-Rahma, à Casablanca, le brigadier Hicham. Non loin du lieu où il était en service, au rond-point d’Aïn El Guedid, dans la région d’Er-Rahma, ses lunettes, maculées de sang avec une branche brisée et sa caméra embarquée ont été retrouvées, le lendemain jeudi 2 mars. Le même jour, son cadavre a été retrouvé calciné, jeté dans un canal d’égout situé dans un lotissement en cours de viabilisation sis non loin du douar El Khadara aux environs de Had Soualem relevant de la préfecture de Berrechid. Sur les mêmes lieux, sa paire de menottes et une partie de son gilet orange ont également été retrouvées. Affaire à suivre.

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